- timbalier
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timbalier [ tɛ̃balje ] n. m.• 1667; de timbale♦ Cavalier qui bat les timbales. « La Fiancée du timbalier », poème de V. Hugo. « Le timbalier marchait en tête » (Gautier). — (1671) Musicien aux timbales, dans un orchestre. ⇒ percussionniste.
● timbalier nom masculin Musicien qui joue des timbales.timbaliern. m. MUS Joueur de timbales.⇒TIMBALIER, subst. masc.A. — Cavalier qui bat des timbales. Il est parti pour l'Aquitaine Comme timbalier, et pourtant On le prend pour un capitaine, Rien qu'à voir sa mine hautaine (HUGO, Odes et ball., La Fiancée du timbalier, 1828, p. 460). Les fanfares de cavalerie continuent à avoir des timbaliers dont les timbales sont ornées de tapis au chiffre ou aux insignes du régiment (LELOIR 1961).B. — Musicien d'orchestre qui tient la partie des timbales. Plus exposé, le musicien de l'harmonie ne tolère aucune manifestation de la part du quatuor. À tel point que le regard d'un flûtiste, quand il n'exprimerait aucun sentiment, donne à mon erreur de timbalier le relief d'une catastrophe et décuple mon malaise (Fr. DUPIN, L'Orchestre nu, 1981, p. 160).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1667 milit. « cavalier qui joue des timbales » ici, au Maroc (N. PERROT D'ABLANCOURT, L'Afrique de Marmol [trad. de l'esp.], t. 2, p. 187); 1671 « musicien joueur de timbales » (POMEY). Dér. de timbale; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:12. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1985, t. 49, pp. 482-490. — QUEM. DDL t. 25.timbalier [tɛ̃balje] n. m.ÉTYM. 1671; de timbale, 1.❖1 Cavalier qui bat les timbales. || La Fiancée du timbalier, poème de Hugo (Odes et ballades). || Timbalier de la garde républicaine à cheval.1 Le timbalier marchait en tête, tenant entre les dents la bride du cheval et frappant à coups redoublés sur deux petites timbales attachées de chaque côté de la selle et ayant au plus la dimension d'une assiette (…)Th. Gautier, l'Orient, « Le Danube », II.2 (1876). Musicien aux timbales, dans un orchestre. ⇒ Percussionniste.2 L'orchestre, véritablement ivre, n'aurait pu continuer. Le bâton du chef n'est plus qu'un morceau brisé sur le pupitre du souffleur ! (…) Dans sa fureur, le timbalier a crevé ses timbales !J. Verne, le Docteur Ox, 1966, p. 58-59.
Encyclopédie Universelle. 2012.
